La bête dans la maison

Tome 1 : La bête est entrée dans la maison. C’est ce que ressentent les populations européennes en ces années 2050 alors que les zoomorphes, résultats d’une manipulation génétique manquée, se multiplient dans les états de l’Union Européenne.

Des revendications restées sans réponses, des insurrections réprimées dans le sang poussent les zoomorphes des états de l’est à migrer vers des terres aux lois plus favorables.

Tatiana, ancien officier d’élite, zoomorphe de naissance, fuit la répression jusque dans les Alpes et sauve une jeune femme et son fils lycomorphe, chassés eux aussi par l’intolérance.

Cette rencontre sera le début d’un périple qui verra Tatiana, de bonheur en désespoir, chercher à survivre à la cruauté des humains.

Tome 2 : 2058 Tatiana, ancien officier d’élite, zoomorphe de naissance, après avoir léché ses blessures, retourne finalement dans le monde des hommes.

Sa rencontre avec Sabine, shérif d’une petite ville du sud-est de la France, va servir de catalyse. Ensemble, elles vont affronter les préjugés et faire leur possible pour que les zoomorphes trouvent enfin leur place dans le monde des humains.

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Pour celles et ceux qui ont aimé ce roman, j’ai écrit un petit spin off durant le 1er confinement du Covid 19.

La bête dans la maison-sarbola (spin off)

Point de vue de l’autrice

La bête dans la maison est un roman que j’ai adoré écrire. Il s’agit d’un des premiers ouvrages que j’ai finalisés (2003). Je l’ai d’abord publié en 2012, en autoédition, en un seul tome de trois parties. Comme la fin était relativement ouverte, beaucoup de lectrices et lecteurs m’ont demandé une suite.
Ce fut chose faite en 2020 avec une quatrième partie. En raison du nombre de pages désormais atteint, ma maison d’édition m’a convaincue de le publier en deux tomes.

Une intrigue venue en rêve
Un matin, alors que les limbes du sommeil relâchaient leur emprise, une histoire de femme, à la fois loup et tigre garou, s’est immiscée dans mon esprit. Ce personnage rencontrait une autre femme, Laure, dans les montagnes.
Petit à petit, au fil des minutes s’est tissée la trame de ce qui allait devenir la première partie de ce roman. À mon réveil, je tenais l’histoire et envisageais déjà la suite.

Des narratrices différentes
Dès le début, j’ai souhaité entrecroiser plusieurs points de vue et j’ai donc décidé de raconter l’histoire à la première personne pour aller au plus profond des personnages principaux, mais en changeant de narratrice en fonction de l’évolution de l’histoire. Ainsi, nous vivons les première et troisième parties par les yeux, respectivement, de Laure et de Sabine, tandis que Tatiana, qui est l’héroïne du roman, partage ses sentiments avec nous dans les deuxième et quatrième parties.

Un roman très humain malgré son sujet aux contours fantastiques
Selon plusieurs de mes lectrices, La bête dans la maison est mon roman le plus humaniste. J’avoue que cette remarque m’a initialement surprise, puisque l’histoire s’inscrit dans un cadre fantastique, avec des personnages qui n’existent pas dans la vie réelle. En y réfléchissant plus avant, j’ai compris que ce commentaire était tout à fait exact. J’avais en fait transposé l’homophobie de notre civilisation en zoophobie et abordé, sans l’avoir consciemment voulu, divers sujets très actuels : le racisme, le rejet et la discrimination, la perte d’un être cher…

Les loups-garou revisités
Le fantastique « classique » avec loups-garous ou vampires qui suivent les clichés établis n’est pas franchement ma tasse de thé. J’ai l’esprit bien trop cartésien pour accepter ainsi des créatures dont l’existence va à l’encontre de la science. Dans ce roman, comme dans Passion à pleines dents, j’ai fait fi des concepts connus afin de créer mes zoomorphes que j’ai imaginés issus d’une manipulation génétique qui a mal tourné. Ils vivent parmi nous, rien ne les distingue des autres humains, sinon leur capacité à se transformer les nuits de pleine lune, mais pas seulement.
J’ai aussi placé mon histoire dans un futur proche sur le territoire des États-Unis d’Europe qui n’existent pas, mais qui ressemblent par bien des points à notre monde actuel en Europe. Bref, une légère dystopie pour accueillir des personnages presque semblables à nous.

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