Une vallée si tranquille

Lorsque Nolwenn, policier en mission commandée, s’infiltre dans la vie du petit village de Valaret, elle est loin de se douter de ce qui l’attend vraiment. Elle sait qu’elle doit découvrir qui se cache derrière le trafic d’armes pour prouver à ses chefs que malgré le demi-échec de sa mission précédente, elle n’est pas encore bonne pour la retraite anticipée.

Ce qu’elle n’imagine pas, c’est que sous son aspect tranquille, plusieurs personnages inquiétants sa dissimulent dans cette vallée tranquille des Pyrénées.

Qui est le corbeau qui envoie ces lettres malsaines depuis des années ?
Que sait vraiment le voyeur ?
L’anarchiste du village en sait-elle plus qu’il ne parait ?
Le tueur est-il si solitaire que ça ?
Et les trafiquants dans tout ça ? Qui sont-ils ?

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Le point de vue de l’autrice

Mon premier roman policier
L’intrigue de ce livre, mon premier roman policier, a tourné pendant de nombreux mois dans ma tête avant que je le couche sur le papier en 2006. Une vallée si tranquille est né de mon amour pour les Pyrénées et de mon intérêt pour les armes.
Je ne voulais pas écrire une histoire de tueur en série, fort à la mode depuis quelques décennies, mais souvent trop tordues et sanguinolentes pour mon goût.
En revanche, j’adore les ouvrages d’Agatha Christie avec leur mécanique impeccable et bien huilée, leur multitude de suspects et les indices qui sont peu à peu dévoilés et laissent croire à la lectrice qu’elle va pouvoir débrouiller elle-même l’énigme. Je me suis donc inspirée de cette tradition pour écrire Une vallée si tranquille et, dans cet esprit, j’ai tenu à conserver un ton léger à la narration tout en introduisant des moments plus dramatiques.

Narration à la première personne
Mon héroïne, qui est aussi la narratrice, est une policière infiltrée, qui s’est retrouvée un peu contre son gré dans un petit village de montagne. Elle pense que son enquête ne devrait pas être trop longue, mais elle se trompe lourdement ! Au fur et à mesure qu’elle creuse derrière la façade touristique de Valaret, elle va ainsi s’apercevoir que la bourgade qu’elle croyait si paisible fourmille de personnages louches : une pléthore d’anciens militaires, un corbeau très prolifique, un voyeur, une anarchiste, des gendarmes incompétents, bref de nombreux suspects, mais pas de preuves.
Le choix d’une écriture à la première personne est très intéressant dans un roman policier, car il permet à la lectrice d’avancer dans l’enquête au rythme de la narratrice et avec les mêmes informations qu’elle, du moins si l’autrice ne triche pas, comme l’a fait justement Agatha Christie avec « le meurtre de Roger Ackroyd ». Je précise que ce n’est pas mon cas ! J’ai même donné à la lectrice des informations sur les suspects que n’a pas ma narratrice.

Les Pyrénées
J’ai longtemps habité à Toulouse d’où il faut à peine une heure pour arriver dans les Pyrénées, une région idéale pour, selon les saisons, dévaler les pentes à ski ou randonner dans les prairies et sur les crêtes. Au fur et à mesure de mes pérégrinations, j’ai découvert des paysages fantastiques, des vallées magnifiques et des petites bourgades très mignonnes.
Valaret, le village au cœur d’une vallée si tranquille , n’existe pas en réalité. Je l’ai imaginé en combinant des aspects de Luchon, en Haute-Garonne, et de Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées. Les noms de cimes ou de cols sont également inventés. Pourquoi ? J’ai voulu me concentrer sur l’intrigue et, dans ce but, j’ai souhaité m’affranchir des contraintes techniques dues à la géographie lorsque mon héroïne randonne ou traque les trafiquants.

Les armes
Sans que j’en connaisse vraiment la raison, les armes, et en particulier les armes blanches, m’ont toujours fascinée ; d’ailleurs, certaines de mes héroïnes, comme Hethna, la guerrière viking d’Insoumises ou Théo, la capitaine pirate d’A l’abordage, sont particulièrement habiles au maniement de leur épée !
Comme j’avais besoin de méchants dans mon intrigue policière, j’ai choisi de faire jouer ce rôle à des trafiquants d’armes. Dans l’époque contemporaine où se déroule Une vallée si tranquille, cette décision m’a obligée à de nombreuses heures de recherche sur un arsenal très moderne de fusils à longue portée, de grenades, de mitraillettes, etc., au risque de passer pour une dangereuse radicalisée…

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