A la poursuite des Confins

Djilann, future Drall, grandit sous l’œil attentif de Djol et de Sidji dans les palais protégés de Zucxur, au cœur de la civilisation atmak, et des allées du pouvoir. Partie à la découverte des planètes des confins, peuplées d’Anatmaks ignorés et méprisés, elle se livre à des chasses éperdues et apprend à connaître les peuples qu’elle est destinée à gouverner.

Tina, orpheline et bâtarde à demi-Atmak, naît sur une planète glacée des confins. Tour à tour esclave puis trafiquante, elle traverse les épreuves d’une existence chaotique en marge de la civilisation atmak, soutenue par son désir de revanche contre le peuple de son père.

Alors que tout les oppose, la rencontre de ces deux femmes entraînera des bouleversements dans les jeux de pouvoir et l’équilibre politique entre Atmaks et planètes des Confins. Dans leur lutte commune contre les trafiquants, Djilann et Tina trouveront-elles un chemin vers le bonheur et la paix intérieure ?

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Point de vue de l’autrice
Ce deuxième tome du cycle des Atmaks, après En l’honneur du Drall, suit l’éducation et les aventures de Djilann, la deuxième fille de Djol, l’héroïne du roman précédent. Ce livre est à la fois une romance émouvante avec la vie de Tina, la chronique des aventures de Djilann à la découverte des planètes des confins et enfin le récit de son arrivée au pouvoir et de leur rencontre.

Pour cet aspect du personnage, qui m’est naturellement peu familier, je me suis inspirée de figures du passé : les discours de Djilann doivent ainsi beaucoup à ceux de Robespierre !

Épice et prospérité !
Les amateurs de science-fiction reconnaîtront dans cette salutation usitée sur la planète Parakis un clin d’œil à Dune, la fresque épique créée par Frank Herbert où les luttes de pouvoir se concentrent sur le contrôle de la planète Arrakis d’où provient l’« épice », indispensable pour la navigation interstellaire.

Je me suis amusée à créer d’autres salutations, propres à chaque peuple ou entité : ainsi les Atmaks utilisent « Honneur et courage », les Barzous « Gloire et longue vie », les Bâtisseurs « Respect et compassion ». J’ai veillé à choisir à chaque fois des épithètes qui résument la civilisation concernée.

Une planète hermaphrodite
La planète Parakis que découvre Djilann pendant ses pérégrinations dans la galaxie a une particularité : tous ses habitants, humains comme animaux, sont hermaphrodites, c’est-à-dire à la fois mâles et femelles.
Lorsque Djilann rencontre Sasha qui va la fasciner, je me suis retrouvée confrontée à la difficulté d’évoquer et de faire parler un personnage qui ne rentre pas dans les cases bien genrées de la langue française. Ni lui, ni elle, parfois les deux à la fois… J’avais initialement choisi d’utiliser le pronom correspondant au genre apparent en fonction des situations. Sasha était ainsi parfois « elle », parfois « lui », selon la perception qu’en avait Djilann. Mais cette solution était compliquée et source de confusion ; quand j’ai revu et corrigé mon roman au bout de quelques années, j’ai décidé d’utiliser le pronom « iel », qui commence à être d’usage, sinon courant, du moins habituel s’agissant de personnes non binaires ou transgenres.

Alternance de point de vue
À la poursuite des confins raconte en parallèle l’histoire de Djilann et celle de Tina, avant qu’elles ne se rencontrent vers le milieu du roman. Pour avoir le point de vue de chacune de mes deux héroïnes, j’ai écrit chaque chapitre à la première personne en alternant la narratrice et en respectant la chronologie. J’ai choisi également de les faire parler au présent, ce qui permet à la lectrice d’accompagner les protagonistes au plus près, en particulier pendant leur enfance.

J’ai pu ainsi explorer, au gré de diverses étapes, la vie « facile » de Djilann jusqu’à son accession au pouvoir et sa prise de contrôle de la galaxie. Mais, en parallèle, j’ai aussi plongé avec Tina, la bâtarde atmak, dans l’enfer de l’esclavage et exploré les aspects moins reluisants du pouvoir atmak.

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