En l’honneur du Drall

«  Les mots ne sont rien, la pensée est tout. »

Dans une civilisation télépathe, l’honneur du Drall est la finalité pour chaque Atmak. Ces combattants durs ont créé un Empire puissant malgré la résistance de ceux des Confins, les Anatmaks, malgré la guerre contre les Barzous, habitants de la galaxie 8, qui a duré plus de 2 000 ans et qui se termine, malgré les escarmouches incessantes dans les zones frontière.

Le Drall, Djol, est l’Empire. Les Atmaks ne vivent que pour elle, par elle.
Saura-t-elle imposer la paix ? Vaincre le tabou qui empêche son bonheur ? Affronter les fantômes du passé et préparer ses filles à suivre ses traces ?

Dans ce premier volume du Cycle des Atmaks, cette femme de devoir nous entraîne à la découverte de sa vie, de ses peurs, de ses passions.

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Point de vue de l’autrice
En l’honneur du Drall est le premier tome d’une trilogie centrée sur les Atmaks, un peuple guerrier qui domine la galaxie via une confédération de planètes, et leur dirigeante charismatique, le Drall Djol. Les deux romans suivants explorent des aspects spécifiques de ce monde atmak en suivant les deux filles de Djol, Djilann dans À la poursuite des confins, et Djona dans Les bâtisseurs d’Empire.

Un univers qui m’a longtemps hantée
J’ai remanié des dizaines de fois l’intrigue initiale avant de la coucher sur l’ordinateur. J’avais en effet créé les bases de cet univers pendant mon adolescence et, au bout d’un moment, j’ai eu besoin de faire vivre sur le papier les personnages qui me hantaient, pour, d’une certaine façon, m’en libérer en les figeant dans une histoire bien définie.
Il s’agit de mon premier livre (écrit en 2002), avec toute la fraîcheur, mais aussi les maladresses de l’écrivaine novice que j’étais. Je l’ai repris, ainsi que les deux suivants, après quelques années pour corriger les défauts les plus flagrants et donner toute leur chance à mes personnages.

Un peuple guerrier et télépathe dans un monde très hiérarchisé
Les Atmaks ont la particularité d’être avant tout des guerriers, dont l’éducation est un dressage pour les rendre féroces, sans peur et d’une loyauté absolue à leur chef, le Drall. La société est très hiérarchisée, sur un modèle militaire reproduit ensuite envers les Anatmaks, c’est-à-dire les humanoïdes qui peuplent la galaxie hors des planètes Atmaks et qui n’ont pas forcément les capacités guerrières de ceux-ci.
Ce genre de monde est assez classique dans la science-fiction que j’appellerai « d’aventure » ; tout le défi est de donner des sentiments à ces personnages, a priori durs et impitoyables, et de les faire apprécier des lecteurs. J’ai ainsi choisi de faire parler ma narratrice à la première personne pour la rendre plus approchable et présenter de l’intérieur les épreuves qu’elle traverse, les dilemmes auxquels elle fait face et le bonheur qu’elle espère malgré tout.

La science-fiction
Ma première tentative d’écriture a été influencée, bien évidemment, par mon expérience de lectrice qui a commencé véritablement le jour où mon père m’a mis des romans Fleuve Noir de la collection Anticipation entre les mains. J’étais alors alitée, au cœur de l’été, et m’ennuyais profondément. Je me souviens encore de ses paroles : « Ces bouquins-là sont bien ! » m’a-t-il dit en me tendant des PJ Hérault et des GJ Arnaud. Je me suis lancée et je n’ai pas arrêté de l’été, en lisant deux ou trois par jour.
La science-fiction, en particulier le type de romans publiés dans la collection Anticipation, a résonné immédiatement en moi, avec ses intrigues d’aventures et son environnement général basé sur les progrès de la science. Les univers de science-fiction sont ainsi fondés sur le présupposé que les technologies ou les mondes décrits pourraient exister le cas échéant dans un futur plus ou moins lointain.
Ce potentiel différencie à mes yeux la science-fiction du fantastique ou de la fantasy, dont les mondes sont basés sur la magie ou le surnaturel, sans possibilité d’exister un jour, ce que mon esprit scientifique et cartésien a du mal à admettre — ce qui ne m’a cependant pas empêchée d’écrire une histoire mettant en scènes des métamorphes avec La bête dans la maison ou des vampires avec Passion à pleines dents.

Quel plus bel hommage à mes auteurs favoris que d’écrire à mon tour de la SF et de créer moi aussi des mondes lointains, peuplés de peuples extraterrestres aux capacités différentes des « simples » humains de la planète Terre ?

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