Qui est Florence Vermeer ?

Pourquoi, lorsque Florence se réveille à l’hôpital, est-elle persuadée s’appeler Lucy ? Pourquoi ses parents décédés dans un accident de voiture deux ans auparavant ne lui ont-ils jamais parlé de sa fracture du crâne quand elle était petite ? Et puis, leur mort, était-elle bien un accident comme elle l’a toujours cru ?

Quand Stéphanie déboule dans sa vie par hasard, l’attirance entre elles est immédiate. Mais Stéphanie est-elle bien qui elle prétend être ?

Qui est réellement Florence Vermeer ? Après avoir mené une vie paisible durant 37 ans, Florence s’efforce de comprendre pourquoi elle est soudain en danger.

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Point de vue de l’autrice

D’où m’est venue l’idée ?
Alors que j’étais en vacances en Andalousie, je me suis réveillée avec une scène persistante en tête. Mon héroïne se retrouvait à l’hôpital en pensant s’appeler Lucy, elle fouillait son sac, regardait ses papiers d’identités et découvrait un autre nom. Pourquoi, comment, que s’était-il passé ?
Il m’a fallu répondre à toutes ces questions lors des interrogatoires auxquels ma femme m’a soumise durant nos promenades sur la plage.

Les lieux de l’action
J’ai choisi de promener mon héroïne dans plusieurs endroits que je connaissais pour y avoir habité ou les avoir visités à l’occasion de vacances. Ainsi, tandis que je randonnais dans l’Aude, j’avais découvert, pour mon plus grand plaisir, les capitelles, ces petites cabanes en pierres sèches qui servaient d’abri au berger ou au vigneron. Les paysages, villes (Carcassonne) ou villages (Villeneuve Minervois), de ce département m’ont inspiré plusieurs scènes du roman.
De même, j’ai puisé dans mes souvenirs de visites à Amsterdam pour créer le décor de certaines péripéties autour de Florence. D’ailleurs, son nom même est un clin d’œil au célébrissime peintre hollandais dont les tableaux transmettent à travers les siècles une image faussement tranquille de la vie quotidienne à Amsterdam – tout comme le passé de Florence, qu’elle croyait paisible et sans histoire...
Enfin, la vie quotidienne de Florence est basée sur les années que j’ai passées à Paris, un peu à mon corps défendant, car en bonne Toulousaine, je considère me retrouver quasiment en pays étranger au nord de Montauban !

Capitelle

Écrire un thriller
L’écriture d’un thriller, comme d’un roman policier, est un exercice bien particulier, car l’intrigue doit à la fois être organisée avec rigueur, sans oublier certains faits ou personnages lors du dénouement, et séquencée habilement, en amenant petit à petit les indices sans qu’ils soient pour autant trop évidents. L’autrice tisse sa toile autour du mystère avant de tirer d’un seul coup les fils, puis de dévoiler l’intrigue. Mon but est de laisser la possibilité à la lectrice d’avoir des intuitions, mais pas de deviner trop tôt le résultat.
Le début de l’intrigue (un personnage qui se réveille à l’hôpital, amnésique) est un grand classique de la littérature policière et une façon intéressante de faire connaissance avec l’héroïne et de découvrir son passé.
Le choix d’une écriture à la première personne du présent s’est imposé afin que la lectrice ou lecteur n’en sache pas plus que l’héroïne, Florence, et progresse dans l’histoire en même temps qu’elle. Il en résulte un certain nombre de contraintes, puisqu’il est impossible de raconter des péripéties dans lesquelles la narratrice n’est pas présente. C’est en revanche une technique très utile pour permettre à la lectrice de se mettre dans la peau de l’héroïne.
Personnellement, je trouve plus facile d’écrire un policier ou thriller en première personne du singulier, comme j’avais eu l’occasion de l’expérimenter pour l’écriture d’Une vallée si tranquille, quelques années auparavant.

Romance et intrigue policière
L’un des défis de l’écriture de Qui est Florence Vermeer ? a été d’inclure les éléments de romance dans une intrigue avant tout policière sans nuire à l’équilibre de l’histoire que je voulais raconter : la découverte par l’héroïne d’une histoire personnelle mouvementée et complètement effacée de sa mémoire à la suite d’événements traumatiques. La rencontre avec une séduisante inconnue devait servir l’intrigue, pas juste distraire Florence, d’autant que les menaces et les dangers vont s’avérer très actuels…
En revanche, je voulais aussi faire progresser de façon réaliste la relation entre les deux protagonistes et insérer des moments de détente pour moduler le rythme de l’intrigue, sans cependant sacrifier celle-ci ni gâcher le dénouement.

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