Les Batisseurs d’empire

Année 20 243 - Sur instruction du Drall Dorv, petit-fils de Djilann, l’archiviste Karyl mène l’enquête sur la caste des Bâtisseurs d’empire : secte subversive ou maillon indispensable de la colonisation Atmak ? Il se rend à cette fin sur la planète Varka pour interroger Djona, Tashka du monastère.

Mais Djona est aussi la fille aînée du Drall Djol et fut jadis exilée pour complot contre sa mère.

Au fil de l’enquête de Karyl et des souvenirs de Djona, se dévoilent les jeux de pouvoirs qui sous-tendent la civilisation Atmaks et les couleurs spirituelles d’une religion qui mêle architecture, méditation et art martial.

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Point de vue de l’autrice
Dans ce troisième volet de la trilogie des Atmaks, j’ai choisi de suivre Djona, la fille aînée de Djol qui, après avoir été bannie du monde atmak dans le tome 1, En l’honneur du Drall, va tracer son chemin chez les Bâtisseurs. À travers ce personnage, j’ai voulu aborder la partie anatmak de l’Empire et en particulier la corporation des Bâtisseurs, dont la discipline et la cohésion en font une sorte de contre-pouvoir au Drall.

Une religion symbolisée par trois pierres
Le Dyan, la spiritualité qui est au cœur de l’identité et de l’action des Bâtisseurs, est fondé sur trois principes : respect, compassion, force, symbolisés par trois pierres dans les rites de méditation des adeptes.
Dans le Dyan, tout va par trois, selon des règles qui s’affinent et se complexifient à mesure que les novices s’élèvent dans la hiérarchie, avec un parallélisme entre le rang « civil » (construction, architecture, urbanisme, etc.) et religieux. Dès son entrée au sein des Bâtisseurs, le novice apprend que « le passé n’a plus d’importance, le présent est sa vie, le futur est à créer ».
En dehors de l’étude et de la prière, les bâtisseurs consacrent une partie importante de leur temps à la méditation, également appelée « medyan ». De plus, chaque bâtisseur s’initie, en principe, au wadyan, un sport de défense pratiqué plus ou moins sérieusement en fonction des monastères.

Une hiérarchie stricte...
Alors que les Bâtisseurs se présentent comme un espace de liberté face à l’embrigadement de la civilisation atmak, qui accorde l’importance suprême au dirigeant, le Drall, la corporation elle-même connaît une organisation très stricte, fondée sur de grands monastères dans toute la galaxie. Un monastère est ainsi établi dans chaque quadrant à l’exception du quadrant de la capitale de l’empire, Zucxur.
Chaque monastère est dirigé par un Tashka, le plus haut grade existant dans l’organisation. La hiérarchie comprend également des Sages, qui dirigent les chantiers un peu partout dans la galaxie, puis des Maîtres, responsables d’un groupe d’Initiés et de Novices.

… au service de la reconstruction de l’Empire
Comme leur nom l’indique, les Bâtisseurs sont chargés de la reconstruction de l’Empire après les très longues guerres que celui-ci a connues, notamment contre les Barzous. Leur spécialité : une architecture audacieuse qui s’inspire de l’environnement physique des planètes concernées tout en visant à une esthétique originale et audacieuse, capable d’élever également l’âme des habitants qui le désireraient

Un livre de résolution
Dans le troisième tome de la série, la lectrice trouvera un sens nouveau à des épisodes rencontrés dans les ouvrages précédents, En l’honneur du Drall et A la poursuite des Confins ainsi que des réponses à certaines questions restées en suspens. Le personnage de l’archiviste Karyl, investi d’une mission d’enquête, constitue le fil rouge de la narration qui remonte dans le passé pour lever des mystères, aussi bien familiaux que politiques, et dévoiler la stratégie à très long terme menée par Djol, l’héroïne d’En l’honneur du Drall.
Si, à l’issue de ce roman, vous n’avez qu’une envie, reprendre les deux autres pour les relire à la lumière des révélations faites dans les Bâtisseurs, j’aurai réussi mon pari !

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